lundi 9 janvier 2012

Comité de suivi LRU : un bilan catastrophique

Ce sont aujourd'hui 8 universités "autonomes" qui vont être mises sous tutelle en raison de leur budget déficitaire sur deux années, conséquence indirecte de la LRU. Qui cela étonne-t-il ?


Les huit uni­ver­si­tés fran­çaises pla­cées sous sur­veillance des rec­teurs après deux défi­cits suc­ces­sifs sont: Paris 6, l'ENS Cachan, Paris 13, l'université de Savoie, Nice Sophia Antipolis, Bordeaux 3, Limoges et l'INSA de Rouen, a-t-on appris mer­credi de source proche du dossier.
Le 17 novembre, le ministre de l'Enseignement supé­rieur Laurent Wauquiez avait annoncé que les bud­gets de ces huit uni­ver­si­tés — sur 83 — seraient défi­nis par les rec­teurs et qu'un "comité des pairs" allait être créé pour accom­pa­gner leur ges­tion budgétaire.

Communiqué de la FERC-CGT 
Nous voulons réaffirmer ici, en ce qui concerne l’Union Nationale FERC-Sup CGT que nous représentons lors de cette audition, que notre opposition à la Loi Libertés et Responsabilités des Universités du 10 août 2007 et son bras armé que sont les Responsabilités et Compétences Élargies ne se situe pas sur le terrain des principes mais bien sur celui du combat ferme et résolu qui doit nous permettre d’obtenir son abrogation, qui pour nous reste toujours à l’ordre du jour.
Ce ne sera ni la première ni la dernière fois qu’une loi sera abrogée et nous continuons de penser que celle-ci en particulier constitue une remise en cause complète du service public d’enseignement supérieur, laïque, égalitaire et garantissant la continuité territoriale Républicaine.
De manière générale les universités n’échappent pas au marasme économique que traverse le pays et plus largement l’Europe.
Et de ce point de vue elles sont aujourd’hui, toute proportion gardée, dans une situation identique à celles des état nations victimes de la dictature des marchés et des agences de notations qui conduisent, au prétexte de la dette et du déficit, ces mêmes états à réclamer toujours plus d’économies, en un mot, de sacrifices à leurs citoyens.
Cette loi qui devait selon Mme Pécresse moderniser l’université, la guider vers l’excellence, lui permettre de devenir compétitive dans les classements internationaux, s’avère en réalité catastrophique à l’issue de 4 années de mise en oeuvre.



déclaration Ferc-sup-CGT comite suivi LRU 9-12

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