vendredi 28 octobre 2011

Les lycéens de la voie professionnelle doivent rester sous statut scolaire !


En visite à Nice, le 18 octobre, Nicolas Sarkozy a demandé à Luc Chatel "de réfléchir à la possibilité de rendre obligatoire l'alternance lors des dernières années de préparation au Bac pro et au CAP. 250 000 jeunes seraient concernés chaque année" . Si cela se concrétise, cela serait une remise en cause majeure des lycées professionnels et leur disparition progressive et la remise en cause d'une spécificité française de la formation professionnelle qui fait sa renommée internationale !

Les formations de CAP et de Baccalauréat professionnel prévoient des périodes de formation en entreprise, pour une durée conséquente (jusqu’à 22 semaines). Il est déjà difficile de trouver, en nombre suffisant, les entreprises pouvant assurer dans des conditions pédagogiques satisfaisantes l’accueil des élèves. Exiger la signature d’un contrat d’apprentissage, c'est-à-dire un contrat de salarié, pour l’obtention du Bac pro ou du CAP, reviendrait à écarter une grande partie des élèves de ces formations !
Pour la CGT Educ’action, tous les élèves doivent être accueillis et doivent pouvoir finir la formation commencée. Cette formation, déjà amputée d’une année par la réforme du Bac pro en 3ans, ne peut se réduire comme une "peau de chagrin". La CGT Educ’action refuse la casse organisée de l’enseignement professionnel. Elle milite pour sa transformation en s’appuyant sur ses atouts, ses réussites.

Vous trouverez ci-dessous le communiqué de la CGT Educ'action.

 
lycee-pro

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