vendredi 28 octobre 2011

Suicide de Béziers : Assez de déni, de délit, de mépris !

Se donner la mort, sur son lieu de travail, n’est jamais anodin et les réponses institutionnelles qui commencent à fuser sont indignes, inacceptables. Combien faudra-t-il de morts au travail, visibles, médiatisées (quand nombreuses sont passées sous silence) au sein de l’Education nationale, pour que le plus mauvais employeur, l’Etat, reconnaisse enfin ses responsabilités en la matière ?

Ce qui est en cause n’est pas, ne sera jamais un conflit avec des élèves. Ce qui est gravement en cause, c’est la façon dont les enseignants doivent exercer leur travail au quotidien : intensification, explosion du travail gratuit, valse des réformes, inadéquation des moyens pour remplir les missions, dialogue social aux oubliettes, sous effectif chronique, précarité généralisée, classes surchargées, mépris, non reconnaissance du travail, hiérarchie de plus en plus absente des réalités de terrain, engluée dans la prescription du chiffre, de la rentabilité...

Ce dont les personnels ont besoin de toute urgence, ce n’est certainement pas de la compassion du ministre, du déni de réalité de l’institution mais d’autres conditions de travail, des moyens de répondre aux enjeux de formation, aux besoins des usagers.

Ci dessous le communiqué de la FERC-CGT

2011 10 14 Suicide Beziers

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